Édito

^{La langue de l’alchimie est une langue de la rêverie,
la langue maternelle de la rêverie cosmique.
Gaston Bachelard, La Poétique de la rêverie, 1960}

Chère Spectatrice, Cher Spectateur,

Au nom de toute l’équipe du Théâtre, permettez-moi
de vous offrir ces quelques fleurs ! Elles sont les symboles de l’alchimie de la saison à venir, de nos rêveries cosmiques qui nous délivrent de nous-mêmes.

Ces fleurs, qui magnifient les sens, sont autant d’éphémères présents colorés, uniques, fragiles, au touché tantôt de velours, tantôt piquant, qui chatouillent, gratouillent ou apaisent, qui embuent notre regard d’une rosée de larmes, de Joie comme de peines.

Ces bouquets, compositions libres et inspirantes, sont autant de catalyseurs d’émotions et de pensées en mouvement, de celles qui nous aident à nous frayer un chemin intime dans l’aube de l’Avenir.

À chacune des saisons de cette nouvelle saison, nous serons là, pour goûter avec Vous aux fruits simples et raffinés que sont nos « pestacles », promesses de nectar, de goûts (in)attendus et de plaisirs parfois indicibles.

Savourons ensemble chaque instant de ces éclectiques voyages artistiques. Savourons !…

Chère Spectatrice, Cher Spectateur, je vous souhaite
la bienvenue au Théâtre de Carouge, Votre Théâtre !

Jean Liermier, directeur